novembre 25, 2020

Santé

Le logement est considéré comme un besoin fondamental et affecte directement la santé de l’individu. Une étude menée en France révèle que l’âge moyen d’une personne sans-domicile au moment de son décès est de 49 ans alors qu’il sera de 77 ans dans la population générale[1]. Dans ce cadre, bien que nos compétences soient limitées, nous tentons d’être attentif-ive-s à l’état de santé des personnes que nous accueillons et de les accompagner dans des démarches de soins si besoin.

Réseau Santé Mentale et Précarité

Depuis 2019, l’association Sleep-In coordonne le « réseau santé mentale et précarité ». Il s’agit d’une plateforme qui permet aux travailleurs sociaux et travailleuses sociales du réseau bas-seuil de rencontrer des professionnel-lle-s du réseau de soins en particulier pour les questions de santé mentale. Ces échanges permettent d’évoquer les situations difficiles auxquelles sont confrontées les différentes structures du réseau et d’organiser, si nécessaire, un travail en réseau.

Collaboration avec Médecins du Monde

Dans le cadre d’une réflexion globale sur les questions d’accès aux soins pour les personnes sans-domicile, le Point d’Eau Lausanne, la Fondation Mère Sofia, Caritas-Vaud, Appartenance, le Point d’Appui et l’association Sleep-In ont travaillé ensemble sur la mise en place de permanences infirmières dans les structures d’hébergement du canton. Ce projet est aujourd’hui coordonné par Médecins du Monde Suisse avec qui nous collaborons étroitement.

Accès aux soins pour les personnes sans-abri – Médecins du monde suisse


[1] Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale. La mortalité des personnes sans-domicile en France entre entre 2008 et 2010. La lettre. 2013.